Communiqué de presse

Quand l’Ordre des Barreaux Francophones et Germanophone rompra son silence?

 

Ces temps derniers, l’Ordre des Barreaux Francophones et Germanophone, par la voix de son représentant, le Président de l’OBFG, le bâtonnier Jean-Pierre Buyle est sorti de son silence à deux reprises pour décrier une atteinte aux droits fondamentaux de l’être humain d’une part et, la séparation des pouvoirs en Belgique d’autre part.

 

L’affaire Sabakunzi

 

C’est au travers de la Libre Belgique du 28 et 29 juin 2017 que le Président de l’OBFG a interpellé le Président du Parti Socialiste, Elio Du Rupo, pour le mettre en garde contre l’application de l’article 79 paragraphe 10 des statuts du PS, qui garantit à tout membre de cette association d’être représenté par un conseil de son choix. Il vous souviendra que le bâtonnier Jean-Pierre Buyle était l’un des avocats de Madame Peraïta Présidente du Samusocial de Bruxelles, et qui exigeait qu’il puisse accompagner sa cliente lors de l’interpellation de cette dernière devant la commission de vigilance du parti. Me Buyle mettait en garde Elio Du Rupo sur l’application de cet article qui violait un droit fondamental et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.

Récemment, Jean-Pierre Buyle, Président de l’OBFG, a demandé au Ministre de l’intérieur Jan Jambon, qui avait critiqué Me Sven Mary pour avoir demandé la libération de son client – Salah Abdeslam – pour vice de procédure, de s’occuper de la police et de la sécurité tandis que les avocats géraient les affaires relatives au droit!

Aujourd’hui, pouvons-nous connaître de quel droit parle le premier des avocats de l’Ordre des Barreaux Francophones et Germanophone lorsqu’il sait pertinemment, qu’il a un confrère, Maître François Sabakunzi, interdit d’exercer depuis le 7 janvier 2016 par un bâtonnier incompétent, de défendre ad vitam aeternam les intérêts de son client, le Docteur Parfait Salebongo Ebwadu, alors même que Me Sabakunzi vient d’être condamné à la radiation par un conseil de discipline incompétent, non prévu par les articles 430 et 456 du code judiciaire?

AMVi interpelle le président de l’OBFG pour lui demander s’il y aurait dans ce pays des lois applicables à certains avocats et pas à d’autres? Puisse-t-il indiquer au peuple belge dans quelle catégorie appartient Me Sabakunzi qui exerce le métier d’avocat depuis le 1er janvier 1999?

Maintenant que Me Sabakunzi se trouve devant un tribunal disciplinaire prévu par le législateur, AMVi interpelle son président et ses membres de ne pas céder à la pression des groupes qui veulent faire de ce procès une honte pour la Belgique ainsi que pour toutes les démocraties du monde qui aspirent à plus de justice et de liberté.

AMVi demande à ce conseil de discipline d’appel de dire le droit et rien que le droit.

 

Jean-Jacques Beyne, Porte-parole d’AMVi